mardi 18 février 2014

Le bonheur, quel travail!

"Les petits bonheurs viennent du ciel, les grands bonheurs viennent de l'effort."


Aussi vrai qu'il faut savoir accueillir à bras ouverts les petits plaisirs de la vie, ces fameuses petites touches de couleurs dont je parle à travers les différentes rubriques de ce blog et qui peuvent transformer positivement une journée en apparence maussade et sans saveur, les vrais grands bonheurs, eux, nous tombent rarement dessus !


L'obstacle le plus impitoyable de cet élan naturel que nous avons tous vers le bonheur, c'est à mes yeux la peur de l'échec. Pourtant quand on y pense, prendre le risque de tomber, c'est aussi prendre le risque d'être heureux. Héhé, votre grand mère ne vous a jamais dit de contempler le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide ? Alors enfile tes lunettes de couleurs, et réjouis toi d'échouer, zou! 


FACILE A DIRE, certes. 

Mais ça change une vie, croyez moi! Je n'aime pas trop me livrer ainsi, mais je pense que c'est important pour vous expliquer mon parcours. Il y a quelques temps, j'ai rencontré quelqu'un qui avait pour projet de partir 3 mois plus tard en Colombie (pour un peu plus d'un semestre). Très vite après que les choses soient devenues un peu sérieuses, on a commencé à se poser des questions qui ont rapidement abouties à des quiproquos et des disputes. On a alors mis les choses à plat et c'est probablement ce qui nous a sauvés.

Je ne pense pas qu'il faille se jeter à corps perdu dans nos passions, sans anticiper l'avenir.
On est vite rattrapé par nos incertitudes et ça peut nous empoisonner l'existence.

Alors, sans se voiler la face, on a évoqué nos craintes, comme le risque que notre relation ne survive pas à la distance.

Je ne vais pas rentrer plus amplement dans les détails, mais en ce qui nous concerne, on a fait le choix de continuer en en assumant les conséquences. (bien qu'aucun de nous deux n'avait déjà vécu ce type de relation.)
Je vous préviens c'est une happy end puisqu'aujourd'hui on se skype tous les jours et que je le rejoins dans 3 mois là bas. Ca aurait pu ne pas être le cas, mais bien souvent on se rappelle qu'on a faillit passer à côté de ce bonheur par peur de souffrir ! Quelle ironie!





En résumé, assumer nos choix en toute connaissance de cause (ou plutôt de risques), ça procure parfois  un sursaut de confiance en soi et un bonheur plus fort. Le dialogue et la mesure doivent être au rendez-vous pour ne pas foncer à toute berzingue n'importe où ! 


Alors on choisit quoi ? La sécurité ou notre propre accomplissement au risque de trébucher?

0 commentaires: